
La batterie électrique lithium-ion est basée sur un échange réversible de l’ion lithium entre une électrode positive, le plus souvent un oxyde de métal de transition lithié et une électrode négative en graphite. L’emploi d’un électrolyte aprotique est obligatoire pour éviter de dégrader les électrodes très réactives.
La tension nominale (standard) d’un élément Li-ion est de 3,6 ou 3,7 V (selon l’age de la technologie).
Les problèmes de sécurité principale imposent d’intégrer un système électronique de protection embarqué (BMS), c’est un système qui empêche une charge ou décharge profonde et permet l’équilibrage des tensions entre éléments dans les batteries de trottinette électrique ou autre constituées de plusieurs éléments en série ; à défaut, le danger peut aller jusqu’à l’explosion de la batterie. Les courants de charge et de décharge admissibles sont aussi un peu plus faibles qu’avec d’autres technologies.
Cependant, des accumulateurs Li-ion industriels de très grande puissance (plusieurs centaines de watts) durent jusqu’à quinze années, grâce à une chimie améliorée et une gestion électronique optimisée, les coûts sont également plus élevés. Ils sont utilisés dans les véhicules hybrides et électriques, les systèmes de secours, les navires, l’aéronotique… Même les sondes spatiales Galileo sont équipées de batteries Li-ion prévues pour douze ans de vie.